Presstalis : l'emploi Ravagé

14/05/2020 Actions départementales

La messagerie et la presse d’opinion en danger de mort

Les 20 emplois de la SAD, Société d’Agence et de Diffusion (PRESSTALIS) à JARVILLE sont directement menacés par un séisme qui risque de mettre le « coup de grâce » à tout le système de la distribution de la presse en France.

Au total, ce sont 175 emplois sur 400 qui sont menacés chez PRESSTALIS de même que la totalité des 512 emplois de la SAD, sa filiale.

La SAD qui regroupe les dépôts des principales villes de province et qui assure les flux des quotidiens et des magazines à travers le pays.

Si PRESSTALIS est effectivement endettée, pour l’heure, seule la CDQ (Coopérative Des Quotidiens) a proposé une offre de reprise pour PRESSTALIS au Tribunal de Commerce de Paris. Les grands groupes de magazines PRISMA et REWORLD MEDIA, lorgnant sur la concurrence ont pour leur part refusé de participer à la création de la nouvelle société se mettant ainsi à l’écart du financement des coûts mutualisés de distribution avec la Presse Quotidienne.

C’est donc tout le secteur de la presse qui est menacé … L’existence même de certains quotidiens d’opinion, mais aussi bien sûr les journalistes, les kiosquiers et marchands de journaux ainsi que toute la logistique de livraison des quotidiens.

En conséquence, le SGLCE-CGT a appelé ses mandants à refuser le démantèlement et la liquidation du groupe PRESSTALIS.

Les salariés de la SAD se mobilisent partout en France, dans les grandes villes du pays, en appelant à la non parution des quotidiens nationaux.

Le groupe PRESSTALIS dont les SAD sont partie prenante, doit vivre, pour le pluralisme et pour l’emploi des salariés.

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